YUDEN
Japan Indus
YUDEN – Le son du chaos intérieur, la lumière dans les cendres
Il y a des artistes qui jouent des notes. Yuden, lui, invoque des mondes.
Né dans l’ombre vibrante de Montpellier, ce shaman électrique cisèle une musique qui ne ressemble à rien de ce que vous avez entendu. Et pour cause : Yuden, c’est un choc. Un uppercut tribal. Une cérémonie industrielle sous acide poétique.
Son blaze, emprunté au japonais, signifie “gisement de pétrole”. Et c’est exactement ça : un feu souterrain, brut, profond, prêt à jaillir. Yuden, c’est de l’indus qui rêve de spiritualité, des tambours taiko qui grognent dans le ventre d’un vaisseau cyberpunk, des guitares râpeuses qui cognent comme les souvenirs d’une vie passée.
🎛️ En studio, il bricole des mondes. Sur scène, il les fait exploser. Entre introspection mystique et rage sourde, ses morceaux – Parasite, Enslaved, Reincarnation, No Sanctuary – sont des fragments de film que Cronenberg n’a jamais tourné, la B.O. d’un jeu vidéo sorti d’un rêve fiévreux.
Un son sale, une vision claire. Une œuvre.
Yuden n’est pas là pour séduire. Il est là pour faire trembler les fondations. Pour rappeler que l’électro peut être viscérale, que le rock peut être spirituel, que la musique peut encore être une quête.
Yuden n’a pas de style. Il a une voix. Et elle vient d’un autre monde.










