Swan Vaude, c’est un peu la B.O. d’un film qu’on n’a jamais osé tourner. Né à Lyon, élevé dans les loges d’un théâtre grenoblois entre une mère comédienne et un père metteur en scène, il découvre la scène en même temps que la douleur. Enfance cabossée, drames en série, violence, deuils, précarité : il s’accroche à une guitare comme à une bouée de sauvetage. Très tôt, la musique devient sa langue, sa planche, son refuge.

À 17 ans, il part seul à Lyon. Jam sessions, funk, hip hop, gospel… Il devient sideman, puis démonstrateur international (NAMM Show, Guitar Summit…), arrangeur, pédagogue, et croise la route d’Axel Bauer, Gus G, ou Christophe. Il tourne aux États-Unis, enregistre pour Drag Race France, publie un ouvrage pédagogique devenu culte (Toujours un truc à bosser à la guitare).

Mais derrière le technicien brillant, il y a un auteur en feu. Son premier album solo — prévu pour 2025 — mêle indie pop, textures vocales et harmonies sensibles, quelque part entre Radiohead, Lizzy McAlpine et Paul McCartney. Un disque comme une catharsis, une quête d’harmonie pour recoudre l’enfance. Swan Vaude ne joue pas pour briller. Il joue pour guérir. Et il touche en plein cœur.